La possibilité de négocier des contrats commerciaux novateurs était une des raisons premières pour promouvoir la libéralisation des échanges d’électricité.
Or, les producteurs d’électricité refusent aujourd’hui de négocier, imposant à leurs clients des offres fondées sur les prix des transactions opérées, par leurs filiales de trading, sur un marché de gros qu’ils ont « auto-constitué ».
Le fonctionnement de ce marché soulève de nombreuses interrogations ; il est urgent de clarifier le comportement des acteurs négociant les ordres d’achats et de ventes qui y sont traités.
Il est essentiel de promouvoir la création ( en lieu et place de transactions dépendant de contrats de « gré à gré » échangés entre entités de trading, mais non entre producteurs et consommateurs) d’un espace de négociation commerciale entre producteurs et consommateurs, permettant la conclusion de contrats de fourniture bilatéraux avec des clauses d’indexation basées sur des paramètres de coût et
prenant en compte les flexibilités apportées par les industriels.